(FILIPA ESTEVES) solar power

Sujet: (FILIPA ESTEVES) solar power 02/12/21, 02:49 pm

- Filipa "Pipa" Esteves
feat. alba baptista

[nom, prénom] Filipa, à la mémoire de feu sa grand-mère, un prénom chantant, qu'elle affectionne. Très peu l'utilisent, lui préférant un simple Pipa, surnom dont elle a hérité durant son enfance et qui lui colle désormais à la peau. Esteves, qui lui rappelle la terre de ses ancêtres, qui vient contraster avec les patronymes nordiques froids et durs. Ça chante, ça roule sous la langue. Ce patronyme qui ne la rattache à rien d'autre qu'un foyer aimant, elle le porte avec une fierté non dissimulée, comme un talisman, tout contre son cœur. [Age, date] Vingt-cinq années qu'elle illumine cette terre de ses rires contagieux et de son langage de marin d'eau douce. Elle fait moins Pipa. Ce visage poupon, cette moue boudeuse, ses yeux brillants de curiosité. Elle ne compte plus le nombre de fois où on lui a demandé sa carte d'identité la caisse de la supérette du coin. [Lieu de naissance, origines] C'est Reykjavík qu'elle poussa son premier hurlement, lors d'une froide nuit d'hiver, le 29 décembre 1995. Enfant d'un couple d'immigrés, elle possède des origines portugaises et brésiliennes.[Côte coeur, orientation] Célibataire, le myocarde qui s'emballe pour les hommes et leur odeur musquée. Sa vie sentimentale n'a jamais été très palpitante, ni très réussie. Cœur de guimauve qui rêverait de trouver cette vraie connexion dont ils parlent tant mais qui ne peut s'empêcher d'ériger des remparts autours de son cœur. Pas plus pressée que ça de s'ouvrir lorsqu'elle voit les tristes dégâts que l'amour a causé autour d'elle.[Job, étude] Élève moyenne qui a travaillé dur pour pouvoir obtenir une bourse, sa plus grande récompense fut la fierté qui illuminait les yeux de sa mère lorsqu'elle lui apprit la nouvelle. Incertaine sur son futur et ses envies à la fin de sa scolarité obligatoire, terrifiée par la question alors que chacun semblait avoir un rêve, avoir trouvé sa voie. Sur un coup de tête, elle finit par suivre Aylin et rejoindre Thòra à l'Université de Glasgow. Une présence familière, protectrice et rassurante. Élève impliquée et travailleuse malgré ses doutes, elle a suivi des études en "Creative Arts & Industries". De retour à Reykjavík elle a enchaîné les petits boulots jusqu'à tomber sur une annonce. Depuis, elle est disquaire dans une petite échoppe du centre ville. Il y a quelques mois elle a aménagé - avec l'autorisation du vieux Lars, le propriétaire des lieux - un petit local insonorisé où elle passe de la musique et anime une petite chaîne radio indépendante grâce à des podcast. Artistes locaux, écologie, justice climatique, égalité des genres, arts culinaires, activités socio-culturelles aux alentours, récits de vie des habitants de la ville: les thèmes abordés lors des émissions sont multiples et variés. [A Reykjavík depuis] Toujours. Fille d'un couple de jeunes aventureux qui décidèrent de tout plaquer du jour au lendemain pour venir s'installer sur les terres froides d'Islande et de vivre d'amour et d'eau fraîche, elle considère cette ville comme sa véritable maison. Papa était un photographe passionné, Maman folle amoureuse l'a suivie par amour. Un jour, il a mis les voiles les laissant toutes les deux à Reykjavík, le cœur en miette. Pipa a quitté ces terres qu'elle considère siennes pour quelques années, le temps de ses études en Écosse. Malgré les kilomètres, le temps et la distance, elle a toujours su qu'elle finirait par revenir chez elle. [Caractères] avenante - protectrice - chaleureuse - maligne - pugnace - curieuse - têtue lorsqu'un sujet lui tient à cœur - fouineuse - bordélique - passionnée - naïve - loyale - grossière - anxieuse - immature - manque de confiance en elle - bavarde - accueillante - utopiste - solaire - tactile - émotive - dévouée - débrouillarde - réservée - à l'écoute - distraite - maladroite[Groupe] loft.

[quel rapport a ton personnage à l'astrologie?] :Élevée par une grande amatrice d'ésotérisme en tout genre, Filipa ne sait pas vraiment comment se positionner. Pour elle, c'est avant tout le petit-déjeuner du dimanche lorsqu'elle a 7 ans et que sa mère lit l'horoscope du journal, c'est la nostalgie des voyages au Brésil, de sa grand-mère qui lui parle de son signe astrologique et lui tire les cartes. Si elle prend toujours plaisir à lire son horoscope ou à se le faire lire, elle ne se considère pas comme une fan aboslu de l'astrologie. Entre deux, tout simplement. Elle respecte cependant les croyances de chacun et déteste le scepticisme et les moqueries que le sujet peut soulever.

(1995) Naissance à Reykjavík lors d'une froide nuit d'hiver. Premier et unique enfant du couple Esteves, bébé sparadrap d'un couple qui battait déjà de l'aile, la petite Filipa fait malgré tout le bonheur de ses parents.

(1998) Un bonheur de courte durée. Les rires et les sourires ont laissé la place aux cris. Aux larmes de maman lorsqu'elle s'effondre sur son lit. Aux silences de papa dans lesquels il s'emmure. Elle est petite Pipa. Bien trop petite pour comprendre la complexité des rapports des adultes mais ça ne lui échappe pas que quelque chose ne va pas.

(2001) Il est parti aux aurores, elle l'a vu remonter l'allée, son vieux sac de sport balancé sur l'épaule. Il s'est retourné une dernière fois, lui offrant un dernier sourire, un dernier signe de main. "Je reviendrai" qu'il lui avait promis, lui expliquant qu'il devait partir, qu'un jour elle comprendrait. Aujourd'hui encore elle ne comprend pas vraiment.

(2001) Elle reçoit des cartes postales. Une toutes les trois mois exactement. Les capitales s’enchaînent, les villes défilent et les mots de son père la touchent toujours en plein cœur. Chaque carte reçue est précieusement gardée dans sa petite boîte de fer rouillée qu'elle cache sous une latte de plancher. Si son père est devenu un pirate qui arpente les mers du monde à la recherche d'un grand peut-être, ses cartes postales qu'il envoie sont le trésor d'une petite fille en mal d'amour.

(2002) Maman vient de dérocher un nouveau travail, plus prenant mais mieux payé, malgré l'absence du paternel, il faut bien continuer à payer les factures, à mettre de la nourriture sur la table. Les fins de mois sont difficiles mais la famille tient grâce à la volonté de fer et au sourire de la matriarche qui ne faibli jamais. Un jour, alors que la vieille voisine est dans l'incapacité de garder la petite Filipa, cette dernière accompagne sa mère au travail. Elle y fait la connaissance d'Aylin. Sa première amie. Bientôt Aylin viendra manger chez les Esteves. Partageant leur nourriture, le lit de Filipa lorsqu'elles finissent par s'endormir blotties l'une contre l'autre à se raconter leurs rêves les plus fous, leurs rires, leurs joies et leurs peines. Bien plus qu'une amie, pour Pipa, la petite blonde devient rapidement la soeur que la vie a oubliée de lui donner.

(2005) Retour au pays, retour aux sources. Pour la première fois à Noël maman ne travaille pas. Mieux, elle a le luxe de payer deux billets d'avions pour le Brésil. Ce retour aux racines marque le premier voyage de Filipa. Son premier vol en avion, la première fois qu'elle quitte l'Islande. Elle y découvre des paysages fabuleux, y goûts des mets exquis et y apprend ses premiers mot de portugais.

(2011) Entrée au lycée. Aylin qui s'éloigne, lui glisse entre les doigts. Deux mondes qui s’entrechoquent, qui se déchirent. Leurs différences semblent devenues trop importantes. La vie les sépare. Une dispute éclate. Une amitié vieille de dix ans qui vole en éclat. Ce soir-là, c'est dans les bras de sa mère et en pleurs que Pipa s'endort.

(2012) Une deuxième année de lycée placée sous le signe de la solitude. Pointée du doigt par certains parce que ses livres et ses habits sont de deuxième mains, Pipa avance la tête haute, digne et fière, sans s'attarder sur ce qu'on peut penser d'elle, exactement comme on le lui a appris. Pourtant les jours passe et petit à petit, la confiance s'effrite.

(2012) Bientôt, c'est la boule au ventre qu'elle se rend à l'école angoissée à l'idée d'affronter le lycée et ses commérages perpétuels. Elle fait face. Coute que coute, sans jamais montrer à sa mère que la situation la dépasse. Elle enchaîne les heures de révisons dans l'espoir d'obtenir une bourses et les heures qu'elle passe au cinéma pour gagner un peu d'argent. Jusqu'au jour où la cocotte minute explose. Une gifle qui s’abat sur la joue d'une camarde de classe qui ose lui faire une remarque. Des insultes en portugais, hurlée à travers la classe. Une bagarre qui éclate. Et des heures de colle.

(2012) Deux semaine de colle qui change sa vie. Pipa y retrouve Aylin, y fait la rencontre de Thóra, Laïos et Bailey. Des rencontres qui la marqueront au fer rouge, pour toujours et à jamais.

(2013) Le lycée terminée elle s'envole pour Glasgow, suivant Aylin et retrouvant Thòra. Plus que rassurante dans cette période remplie de doutes, la présence rassurante de ses deux amies l'aide à tenir bon si loin de sa mère. Pipa s'épanouit, apprend, grandit.

(2018) Elle le rencontre lors d’un séminaire durant sa deuxième année de master. Il est charmant, charismatique et beaucoup plus âgé qu’elle. Il est professeur, elle est étudiante. Son étudiante. C’est peut-être l’interdit qui les pousse dans les bras l’un de l’autre. Une relation toxique qui se prolonge sur plusieurs mois, entrecoupés de cris et de larmes, rafistolée par des nuits volées dans ses draps froissés. Dans leur plus grand des secret, leur secret à eux, rien qu'à eux.

(2019) Ils finissent par s’accorder que tout ceci ce n’était une erreur, rien d’autre qu’une erreur mais déjà, la rumeur de leur relation s’ébruite dans les couloirs de l’Université et le mal est fait. Les quelques amis qu’elle a pu se faire la regarde étrangement, persuadée que ses notes ne sont pas le résultat d’un dur labeur. Finalement, le professeur dément, l’affaire est classée mais sa réputation à elle est ternie à jamais. Elle garde la tête haute.

(2019) Ça commence par un regard. Une remarque sur son chignon en classe puis une main sur son bras lorsqu’ils se retrouvent seuls dans la classe une fois le cours terminé. Filipa ignore les signes, garde la tête basse, peu encline à faire encore une fois parler d’elle. Après des mois, une proposition indécente, pressante. Elle se sent coincée, prise au piège dans son bureau, son souffle chaud dans son cou, sa main sur sa cuisse. On lui dit qu’elle l’a déjà fait, qu’elle peut le refaire avec un autre. Avec lui. Lorsqu’elle va dénoncer le professeur au rectorat, les choses se retournent contre elle. Fausse accusation, calomnie. Ses rêves se brisent en même temps que son cœur. C’est un homme influent, de bonne famille, père de famille et elle l’élève accusée d’avoir utilisé un autre professeur il y a quelques mois pour arriver à ses fins. On ne la croit pas, pire on la menace.

(2020) Lorsque Aylin lui parle de Reykjavík son cœur se serre dans sa poitrine. Accompagner son amie. C'est une évidence qui lui éclate au visage. Tout naturellement elles retournent s'installer chez Mama Esteves. Juste pour quelques jours, c'est ce qu'elles se disent et se répètent lorsqu'elles déballent leurs affaires. Les jours se transforment en semaines, en mois et bientôt les voilà de retour à la maison.

1. Esteves. Une famille simple, monoparentale, qui ne possède pas grand chose si ce n'est des sourires et de l'amour à revendre. Enfant unique, délaissée par un papa parti trop tôt, Filipa a grandi élevée par sa mère, une femme forte, aimante qui lui a inculqué des valeurs et des principes qu'elle chéri et tente d'appliquer aux mieux dans sa vie. Sa mère, son héros, celle qui travaillait des heures durant pour espérer offrir un futur brillant à sa fille. Fière de ses origines, du travail acharné de sa mère, Filipa entretien avec elle une relation plus que fusionnelle. Dans l'espoir de l'aider et la soulager dans son rôle de parent monoparentale, la petite brune s'est très vite trouvé un petit boulot d'étudiante pour soutenir financièrement le foyer. Ça débrouillardise, la brune le doit à sa mère. 2. Très sensible à la cause animale et climatique, Filipa est une adepte de la slow life. D'abord pour des raisons éthique puis environnementale, elle a fait le choix de devenir végétarienne il y a une dizaine d'années et entreprend désormais une transition - difficile en raison de son obsession pour le fromage - vers le véganisme. Fabriquant elle-même la quasi totalité de ses produits ménagers, privilégiant le vélo à la voiture comme moyen de transport, la jeune femme fait partie de groupe de protection des animaux et participe régulièrement à des marches pour la grève du climat. Impliquée et passionnée, il n'est pas rare de la voir faire circuler des pétitions pour défendre des espèces d'oiseaux ou placarder des affiches aux slogans provocateurs dans toute la ville. 3. En plus des cartes postales récoltées les premières années suivant le départ de son père, Filipa a hérité de lui son goût et sa passion pour la musique. Jazz, bossa nova, rock, indie, folk, ses goûts sont variés et éclectiques. Pour agrémenter aux mieux les étalages du magasin de disque, la petite brune n'hésite pas à traverser toute la ville pour se rendre à un concert et découvrir de nouveaux talents à inviter dans son émission. Elle possède une jolie collection de vinyles dont une partie a été amassée au fil des années et l'autre récupérée dans les affaires laissées par son père. Exposés dans sa chambre, la jeune fille y tient comme à la prunelle de ses yeux et les écoutent sur le vieux tourne disque qu’elle a chiné dans une brocante il y a quelques années. La dernière trace qu’elle a d’un père absent qui ne pense à téléphoner qu’une fois par année. Derniers vestiges des journées à danser dans la cuisine dans les bras du paternel, souvenirs qui s’estompent dangereusement à mesure que les années défilent. 4. Parce que sa mère travaillait beaucoup, Filipa a passé beaucoup de temps chez la vieille voisine, la Vielle Björnsson. Au cours des années et des séances de babysitting improvisées, entre émissions de télé aux goûts douteux et biscuits secs datant d'un autre temps, la voisine lui a enseigné l'art rudimentaire du jardinage. Sans être particulièrement douée, Filipa est très motivée a développer ses compétences. Pour ce faire, elle cherche à louer ou utiliser une petite parcelle de jardin chez un particulier et ainsi pouvoir planter quelques fruits et légumes. 5. A quinze ans, elle accepte d'accompagner sa mère à un cours de sala, puisque cette dernière ne pouvait définitivement pas se présenter sans partenaire. Faute d'homme fiable sur qui compter, Maria Eseves a pu compter sur une adolescente motivée mais ô combien maladroit. Avec le temps et l'entraînement, Filipa est devenue une danseuse plutôt respectable et ne manque jamais une seule occasion de montrer ses talents lorsqu'elle a bu un verre de trop. 6. Véritable boule d'amour et d'énergie lorsqu'elle se sent à l'aise et en sécurité, Filipa c'est un rayon de soleil qui réchauffe et enrobe ses proches d'amour et d'affection. Tactile, un brin trop bavarde et trop expressive la jeune fille dégage une énergie de labrador aimant et câlin. 7. Sa petite taille, son visage enfantin, ses rires contagieux. Elle peut dégager une impression de faiblesse Pipa. Pas toujours très sûre d'elle, toujours à aider les autres et à s'oublier parfois en chemin. Beaucoup la perçoivent comme une petite biche égarée qu'il faut sauver. Malgré les apparences, le petit bout de femme cache un tempérament de feu. Pugnace, jurant comme un charretier, Pipa peut se montrer plutôt terrifiante lorsque, poussée dans ses retranchements, elle entre dans une colère explosive. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il lui est déjà arrivé de se battre quelques fois notamment durant son adolescence. 8. Filipa est trilingue et parle couramment l'islandais, l'anglais et le portugais. Parce que sa mère lui a parlé dès sont plus jeune âge en portugais, elle a longtemps parlé l'islandais avec un petit accent. Des trois, c'est l'anglais qu'elle maitrise le mois : malgré ses années à vivre en Écosse, elle ne s'est jamais vraiment faite à l'accent. 9. Parce que sa mère travaillait beaucoup, Filipa a très vite pris l'initiative de se mettre à cuisiner. Si ses petits plats n'égalent pas ceux de sa mère, les années d'expériences ont fait de la brune une bonne cuisinière. Aventureuse, elle n'hésite pas à sortir des sentiers battus et à tester de nouvelles recettes, utilisant ses colocataires comme cobaye. 10. Amoureuse des plantes et de l'ambiance chaleureuses qu'elles ont le pouvoir de donner à une pièce, elle n'a de cesse d'en ramener une nouvelle à l'appartement. Parce qu'il n'y a bientôt plus de place - et parce que les arroser prend beaucoup beaucoup trop de temps - Aylin et Thóra lui ont désormais fixé une limite.

[pseudo] artemis, elle [Type personnage] scénario I love you